L’apposition du film solaire sur un vitrage a surtout pour objectif de réduire l’échauffement engendré par les rayons solaires, sans nuire à l’éclairage naturel des pièces. D’autre part, ces pellicules sont également conçues pour réduire l’exposition aux rayons nocifs du soleil, dont les UV (ultra-violet) et les IR (infrarouge). Toutefois, les films solaires ne proposent pas tous les mêmes performances. Il est ainsi nécessaire de vérifier certaines de leurs caractéristiques pour être certain d’en profiter de la meilleure efficacité. En fonction des besoins de protection et d’isolation, l’on peut ainsi choisir le film solaire en fonction de quelques coefficients clés.
Vérifier le coefficient de transmission thermique du film solaire
Le coefficient de transmission thermique est l’un des principaux indicateurs de performances d’un film de solaire. En effet, lorsque cet indice est moindre, cela signifie que la capacité d’isolation de la pellicule est élevée. 
Vérifier ce nombre est d’ailleurs primordial pour comparer les qualités des films anti-chaleur que l’on posera sur les fenêtres et baies vitrées de surface importante et celles qui sont orientées au Sud. Néanmoins, pour la pose d’un film solaire sur un vitrage de basse émissivité thermique, comme un double vitrage, ce coefficient influe moins sur les besoins en climatisation et en chauffage. En effet, dans ce cas, l’objectif est surtout de bloquer les radiations nocives.
Toutefois, sachez que sur la plupart des modèles de films solaire, la transmission de la lumière tend à diminuer pour offrir une capacité d’isolation plus élevée. Il est ainsi nécessaire de choisir le film solaire de façon à équilibrer ces deux paramètres. Pour cela, l’on doit notamment se baser sur certaines caractéristiques du vitrage, dont :
- Sa conductivité thermique
- Le coefficient de transmission thermique entre le vitrage et l’extérieur
- La proportion d’échange thermique entre le verre et l’intérieur
- La conductivité thermique du gaz contenu dans les doubles vitrages
Les indices de luminosité et les facteurs antiradiations du film solaire
Le coefficient de transmission lumineuse d’un film solaire doit être vérifié pour éviter une surconsommation d’éclairage artificiel après la pose. D’ailleurs, pour bénéficier d’une luminosité naturelle optimale, il est essentiel de choisir l’indice lumineux le plus élevé. Cet indicateur doit notamment être optimal pour les vitrages orientés au Nord, d’où les apports solaires s’avèrent être réduits.
La prise en compte des indices de luminosité est notamment essentielle lors du choix d’un film anti-éblouissement. En effet, l’objectif est de réduire la transmission lumineuse, afin de profiter d’un meilleur confort de vision dans la pièce. D’ailleurs, c’est également un coefficient important lors du choix d’un film anti-UV, puisque ce type de radiation est une composante naturelle des apports solaires. D’ailleurs, pour ce type de pellicules, il est toujours conseillé de vérifier l’indice de transmission du rayonnement UV. Néanmoins, le facteur de protection solaire FPS des films solaires atteint souvent 1000 FPS, alors que les crèmes solaires ne proposent qu’un indice maximal de 50.
Toutefois, il est également nécessaire de considérer d’autres indices pour garantir l’absence de choc thermique après la pose du film solaire. Cela concerne notamment l’indice de réflexion et d’absorption du film anti-chaleur ou anti-éblouissement. En effet, une pose depuis l’intérieur n’est possible que lorsque l’indice de réflexion est plus élevé que celui d’absorption. Toutefois, pour les doubles vitrages, un film solaire doit toujours être posé à l’extérieur pour éviter les risques de chocs thermiques.